Littérature étrangère

Zakhar Prilepine

Le Singe noir

Chronique de Aurélie Janssens

Librairie Page et Plume (Limoges)

Le Bien, le Mal, les deux notions tutélaires qui dirigent l’humanité. Et si une certaine partie de la population n’y était pas soumise ? Si, sans aucune notion du Bien ou du Mal, sans scrupule, elle pouvait fournir les pires criminels du monde ? Et si ces personnes n’étaient autres que nos chères têtes blondes ? Un journaliste moscovite est invité à enquêter sur une sorte de laboratoire où seraient enfermés des enfants meurtriers au milieu d’autres grands psychopathes censés avoir été tués. Son enquête le mènera jusqu’à un immeuble où une manière de légende urbaine raconte que tous les habitants furent massacrés par une horde d’enfants. De manière plus concrète, il s’interroge aussi sur des épisodes de l’histoire, y compris contemporaine, qui ont vu se transformer ces anges en enfants soldats sanguinaires. Mais dans la littérature russe, la vodka et l’oppression viennent troubler les certitudes. Et si tout cela n’était qu’un mauvais rêve dans la vie chaotique de ce narrateur perdu ? Un roman glaçant et surprenant, aux accents bien réels et intrigants.

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