Littérature étrangère
Fiona McGregor
L'Encre vive
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Fiona McGregor
L'Encre vive
Traduit de l’anglais (Australie) par Isabelle Maillet
Actes Sud
13/03/2019
500 pages, 23,50 €
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Chronique de
Linda Pommereul
Librairie Doucet (Le Mans) -
❤ Lu et conseillé par
6 libraire(s)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Agathe Grandjouan de Bibliothèque pour tous (Nantes)
- Pascale Poisson-Boulgakoff de Petites histoires entre amis (Chennevières-sur-Marne)
- Isabelle Verlingue de Nicole Maruani (Paris)
- Manon Beghin de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Marie Quévreux de du Tramway (Lyon)
✒ Linda Pommereul
(Librairie Doucet, Le Mans)
Marie King, 59 ans, trois enfants devenus des adultes irresponsables, divorcée, un chat, une maison familiale trop grande et un splendide jardin dont elle s’occupe avec le plus grand soin quand elle ne picole pas. Une vie peut se résumer en peu de mots et aboutir à un seul : solitude. Jusqu’au jour où, sur un coup de tête, un peu ivre, elle pousse la porte d’un salon de tatouage. Un tatouage, puis un deuxième… La rencontre avec une artiste tatoueuse va changer sa vision du monde, son rapport à cette famille dysfonctionnelle et à ses faux amis. L’encre la révèle. Les dessins peints sont des suppléments d’âme qui vont l’interroger sur le sens de son existence. Un très beau portrait de femme. Le ton de Fiona McGregor est acerbe, virulent. Elle dénonce l’apathie de cette humaine condition individualiste et bornée. Elle est sans compassion avec Marie qui devra ouvrir les yeux pour créer son paradis terrestre. Une vie peut se résumer en quelques mots : l’amour de soi.