Littérature étrangère
Karen Russell
Swamplandia
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Karen Russell
Swamplandia
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy
Albin Michel
22/08/2012
420 pages, 22,50 €
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Chronique de
Stanislas Rigot
Librairie Lamartine (Paris) -
❤ Lu et conseillé par
8 libraire(s)
- Isabelle Aurousseau-Couriol de de Paris (Saint-Étienne)
- Benoît Cagneaux de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Daniel Berland
- Céline Gangneux de Murmure des mots (Brignais)
- Béatrice Putégnat
- Stéphanie Banon de Charlemagne La Seyne (La Seyne-sur-Mer)
- Amélie Fouquet de Espace culturel (Saint-Ouen)
- Agathe Grandjouan de Bibliothèque pour tous (Nantes)
✒ Stanislas Rigot
(Librairie Lamartine, Paris)
La famille Bigtree (le grand-père, les parents et leurs trois enfants) s’est installée sur une petite île au large de la Floride. Ils vivent en exploitant un parc d’attractions du nom de Swamplandia dont la thématique est la région, son histoire plus ou moins réarrangée par Chef (le père), sa flore et surtout ses légendaires alligators – l’attraction vedette du parc est l’incroyable numéro de domptage effectué par Hilola (la mère), plongeuse émérite. Alors que le récit commence, les Bigtree sont frappés par un double coup du sort qui amène Swamplandia au bord de la ruine : la mort de la mère, emportée par un cancer foudroyant, et l’ouverture sur le continent d’un énorme parc d’attractions, plus grand, plus beau, plus moderne : « le monde de l’Obscur ». Devant les absences de réaction d’un Chef désemparé face à une fermeture qui semble inéluctable, Kiwi (le fils) et Ava (la sœur cadette) vont tenter, chacun à leur manière, de sauver la situation. La voix d’un auteur à suivre. Magnétique.