Littérature étrangère

Paul Lynch

La Neige noire

Chronique de Stanislas Rigot

Librairie Lamartine (Paris)

La Neige noire s’ouvre sur des flammes, celles de l’étable d’un fermier, Barnabas Kane. Malgré ses efforts désespérés, le bâtiment est détruit. Barnabas est sauvé in extremis par l’intervention providentielle d’un voisin. Son ouvrier n’a pas sa chance et périt en essayant de sauver le troupeau qui sera décimé à son tour. Dès le lendemain, les réactions des uns et des autres laissent supposer que ce mauvais coup du sort n’est peut-être que l’annonce d’une longue série. L’incendie était-il vraiment un accident ? L’onde de choc se propage non seulement au sein de la famille du fermier mais aussi aux alentours. Au cœur de la tempête, la famille Kane : Barnabas, sa femme Eskra et leur fils Billy. Ils reviennent des États-Unis où, après avoir quitté l’Irlande, Barnabas a travaillé et rencontré sa future femme. Depuis, ils ont acquis cette ferme et y travaillent d’arrache-pied. Mais – et une grande partie du livre se situe dans ce « mais » –, cela ne suffit pas à faire d’eux des gens du cru et encore moins des membres de la communauté.

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