Littérature étrangère
Don DeLillo
Great Jones Street
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Don DeLillo
Great Jones Street
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marianne Véron
Babel
01/11/2030
304 pages, 8,70 €
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Chronique de
Stanislas Rigot
Librairie Lamartine (Paris) -
❤ Lu et conseillé par
5 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Jean-Pierre Maillet de La Parenthèse (Beaupréau)
- Philippe Simon de L'Œil au vert (Chaumont en vexin)
- Alexandra Romaniw de L'Atelier (Paris)
- Bertrand Morizur de L'Arbre du Voyageur (Paris)
✒ Stanislas Rigot
(Librairie Lamartine, Paris)
« La célébrité nécessite toute sorte d’excès ». Dès la première phrase, le ton semble donné : Bucky Wunderlick, chanteur, rock star entre les rock stars, abandonne son groupe et sa vie de nouveau messie pour venir se réfugier à New York dans une minable chambre donnant sur Great Jones Street. Que fuit-il ? Que cherche-t-il ? Le sait-il seulement ? De son manager à son guitariste, de son voisin écrivain à Opel, son âme sœur, le défilé des proches et des interrogations peut commencer. Avec ce personnage, le lecteur pouvait s’attendre au portrait rock’n’roll d’une époque où ce genre musical était dominant. Le sujet est effectivement abordé avec cette acuité qui est l’une des marques de fabrique de Don DeLillo : ses réflexions sur l’industrie musicale, sa structure kafkaïenne et ses étranges notions d’investissement – ainsi que sur le travail de puissance et d’asservissement de la musique – semblent extraites d’une étude publiée il y a quinze jours, tellement elles résonnent encore