Littérature étrangère
Sebastian Barry
Des jours sans fin
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Sebastian Barry
Des jours sans fin
Traduit de l’anglais (Irlande) par Laetitia Devaux
Joëlle Losfeld
11/01/2018
258 pages, 22 €
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Chronique de
Emmanuelle George
Librairie Gwalarn (Lannion) -
❤ Lu et conseillé par
3 libraire(s)
- Emmanuelle George de Gwalarn (Lannion)
- Christine Raynal de Jean d'Ormesson (Le Plessis-Robinson)
- Valérie Landry de Passages (Lyon)
✒ Emmanuelle George
(Librairie Gwalarn, Lannion)
Le nouveau roman de Sebastian Barry est une aventure humaine d’exception : celle de Thomas McNulty, un jeune émigré irlandais aux États-Unis dans la seconde moitié du XIXe siècle.
À 12 ans, Thomas McNulty a tout perdu en Irlande. Sa chère famille et beaucoup d’illusions. Subsistent l’espoir, l’envie de survivre : il embarque alors clandestinement dans un cargo et vient tenter sa chance en Amérique. Sur sa route, il croise John Cole, le beau John au sang-mêlé, à peine plus âgé que lui. Plus que l’amitié, c’est l’amour qui les lie, d’emblée et à jamais. Tour à tour adolescents travestis en danseuses de saloon, chasseurs de bisons et d’Indiens des grandes plaines de l’Ouest, soldats du côté de l’Union en pleine guerre de Sécession, ils ne cessent jamais de s’aimer et de se soutenir. Leur duo s’élargit même jusqu’à former une curieuse famille lorsqu’ils adoptent une jeune fille sioux et un vieux poète noir en guise de grand-père. L’histoire de Thomas et John est bien plus qu’une histoire d’amour, c’est l’histoire d’un pays, de ses beautés, de ses horreurs. La prose de Sebastian Barry, remarquablement traduite par Lætitia Devaux, est une merveille pour faire sentir et ressentir, le goût et l’odeur du sang, le rythme d’un galop, l’éclat d’un rire, le froissement d’une étoffe, la détonation d’un canon, etc., et surtout le réconfort de l’amitié, la force d’un amour. En dépit de tout.