Chronique S’abandonner à vivre de Sylvain Tesson
14 libraire(s)
- Betty Trouillet de Cultura (Carcassonne)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Catherine Le Duff de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Alain Monge de Sauramps (Montpellier)
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Jean-Pierre Maillet de La Parenthèse (Beaupréau)
- Benoît Cagneaux de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- Lolita Gomez de Paroles (Saint-Mandé)
- Agathe Grandjouan de CBPT (Nantes)
- Benjamin Cornet de Les mots et les choses (Boulogne-Billancourt)
- Caroline Dieny de Gibert Joseph (Paris)
- Roselyne Engel de Collège Pierre Brossolette (La Chapelle-Saint-Luc)
Frédérique Franco Librairie Le Goût des Mots (Mortagne-au-Perche)
Géographe, voyageur, alpiniste, marcheur, Sylvain Tesson est aussi écrivain. Il confirme tout son talent avec son dernier recueil de nouvelles : S’abandonner à vivre.
L’Afghanistan, la Sibérie, ou encore les plages de Bretagne, Paris et ses immeubles haussmanniens… tout peut servir de décor à Sylvain Tesson pour poser ses personnages et les faire évoluer sous nos yeux le temps d’une fiction. Car quel que soit l’endroit, les hommes sont le pivot de chaque histoire. Partant du principe que la vie est en soi absurde, en observateur attentif et présent, il donne un éclairage sur la façon dont chacun fabrique sa vie au gré des difficultés rencontrées. Au fil de ses dix-neuf nouvelles rédigées dans une langue très belle, l’auteur dépeint des parcours surprenants qui imprègnent le lecteur. Dans « Les amants », Sylvain Tesson relate une histoire d’amour bouleversante. « Les fées » ébranle la foi de Pierre dans le rationalisme ; « La gouttière » raconte une escalade improvisée des murs de Paris ; « Le sniper » retrace le parcours d’un lieutenant de l’armée française tué par un djihadiste… Sylvain Tesson porte sur ses personnages un regard sans complaisance et néanmoins toujours bienveillant. Ses histoires sont comme de petites fables, elles dressent des portraits, décrivent des situations souvent drôles, poétiques et teintées d’ironie, et s’achèvent sur des chutes toujours inattendues qui font mouche.