Chronique La Tendresse du crawl de Colombe Schneck

- Colombe Schneck
- Grasset
- 06/03/2019
- 112 p., 13 €
8 libraire(s)
- Frédérique Franco de Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
- Maritsa Boghossian de Pleine lune (Tassin-la-demi-lune)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Isabelle Lasne de Gutenberg (Issy-les-Moulineaux)
- Alexis Destombes de Histoire de lire (Gréoux-les-Bains)
- Valérie Schopp de L'Arbre à mots (Rochefort)
- Sophie Grandclaude
- Dolly Choueiri de Des gens qui lisent (Sartrouville)
Frédérique Franco Librairie Le Goût des mots (Mortagne-au-Perche)
À 50 ans, Colombe Schneck a vécu une histoire d’amour avec Gabriel pendant neuf mois. Elle décrit cette belle relation par petites touches, évoquant notamment les détails du quotidien qui ont fait leur bonheur. L’histoire s’est arrêtée mais cet épisode aura été important. Colombe en ressort changée et reconnaissante. La natation, qu’elle partageait avec Gabriel, y est pour quelque chose. De cet apprentissage patient du crawl, son regard sur son corps, et plus globalement sur elle-même, s’en trouve transformé. La « tendresse du crawl » devient aussi une forme de tendresse pour elle-même, malgré ses faiblesses ou ses peurs qu’elle trimballe en toute conscience. Au-delà de ce récit qui peut paraître banal, le livre dégage une grande force. Il dit combien une femme de 50 ans peut être belle, quand la beauté n’est pas seulement physique, mais un bel éclat intérieur. C’est un livre profondément touchant, qui dégage une grande douceur.