Chronique Parfums de Philippe Claudel

- Philippe Claudel
- Coll. «Coll. « Bleue »»
- Stock
- 12/09/2012
- 224 p., 18.50 €
8 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Claudine Courtais de Coiffard (Nantes)
- Martine Clesse de Ducher Plein ciel (Verdun)
- Thomas Delecroix de Espace culturel (Moisselles)
- Yolande Bastian de de Sarrebourg (Sarrebourg)
- Pauline Fouillet de Livres et vous (Ruffec)
- Olivier Huguenot de Le Neuf (Saint-Dié-des-Vosges)
- Carine Bastié de Privat (Toulouse)
Frédérique Franco Librairie Le Goût des Mots (Mortagne-au-Perche)
Parfums évoque la famille de l’auteur et l’Est de la France où il a grandi. Parfums est peuplé d’images qui sont comme des photos en noir et blanc. S’organisant en mots clé présentés par ordre alphabétique (« Cannelle », « Crème solaire », « Droguerie », etc.), le volume dévoile une parcelle de l’enfance et de l’adolescence de Philippe Claudel. Il ne s’agit pas ici de parfums « bons » ou « mauvais », mais des odeurs d’une vie. Évoqués à travers les odeurs, les souvenirs sont plus forts, dégagent plus d’émotions. Car ce que l’on ressent à l’évocation de souvenirs olfactifs vient des tripes, c’est une plongée dans le passé. Et c’est ce que relate à merveille Philippe Claudel. Avec « Ail », nous sommes dans la cuisine de sa grand-mère, spectateurs de la préparation du repas dont on respire les effluves. Dans « Coiffeur », nous sommes le petit garçon hissé sur le siège pivotant, livré aux mains d’un coiffeur théâtral. « Église », « Gymnase », « Maison d’enfance », les lieux d’un passé révolu réapparaissent. Soixante-trois textes regroupés au sein d’un livre très personnel, qui sonne juste et a le parfum de l’authenticité.