Polar
Jake Adelstein
Tokyo Vice
-
Jake Adelstein
Tokyo Vice
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cyril Gay
Marchialy
04/02/2016
400 pages, 21 €
-
Chronique de
Guillaume Chevalier
Librairie Mot à mot (Fontenay-sous-Bois) -
❤ Lu et conseillé par
9 libraire(s)
- Jean-Pierre Agasse de Actes Sud (Arles)
- Hugo Latreille de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Marianne Kmiecik
- Magali Moscovici
- Eve Bohu de Chimère (Chatillon)
- Sébastien Lavy de Page et Plume (Limoges)
- Nathalie Baylac de Matière Grise (Montrouge)
- Halana Charron de des Halles (Niort)
- Marianne Stelmach de Au détour des mots (Tournon-sur-Rhône)
✒ Guillaume Chevalier
(Librairie Mot à mot, Fontenay-sous-Bois)
Jake Adelstein est le premier journaliste étranger à avoir intégré la rédaction du Yomiuri Shinbun, le plus grand quotidien japonais, à l’âge de 22 ans. Dans ce récit à la première personne, il raconte d’abord son intégration dans une société japonaise dont il ne possède pas tous les codes. Roman initiatique placé sous le choc des cultures, il est également un témoignage glaçant sur le fonctionnement de la mafia japonaise, les Yakuzas, dont le journaliste s’est fait une spécialité. Entre ses connivences avec la police et la classe politique, et les bureaux avec pignon sur rue qu’elle possède, la pègre japonaise est presque une institution comme les autres. Jake Adelstein a longuement enquêté sur la traite des êtres humains, orchestrée par les Yakuzas, et son témoignage est bouleversant. Après des années d’investigations, il finit par dénicher un scoop concernant le Yakuza le plus puissant du pays. Menacé de mort, il est contraint de renoncer à sa publication, démissionne du journal, et est placé sous protection policière. Publié par une toute nouvelle maison d’édition, Tokyo Vice est un livre qui sonne comme un excellent polar, alors que tout est vrai. Ultime ironie de cette histoire incroyable, Tokyo Vice n’a jamais été publié au Japon.