Littérature étrangère

Carlos Liscano

Le Lecteur Inconstant

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Chronique de Michel Edo

Librairie Lucioles (Vienne)

« Si j’enlève les heures que je passe à écrire, celles que je passe à réfléchir à ce que je devrais écrire, celles que je passe à prendre des notes pour écrire, si j’élimine ces heures alors, et sans dramatiser, il ne reste rien dans ma vie, rien. ». La littérature a sorti Liscano de prison, c’était son tunnel, son évasion. Aujourd’hui pourtant, la page reste vierge, il n’y a plus d’histoires à raconter. À la place, il y a ce quotidien à dire, il y a ces souvenirs à ressasser encore et encore. Il y a des jours où même la lecture est un fardeau, et « l’autre », une malédiction. Et pourtant, de ce ressassement incessant s’extirpent des réflexions d’une acuité sidérante sur le travail de l’écriture et la douleur d’écrire.

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