Chronique Là où les chiens aboient par la queue de Estelle-Sarah Bulle

- Estelle-Sarah Bulle
- Coll. «Coll. « Piccolo »»
- Liana Levi
- 12/09/2019
- 288 p., 11 €
49 libraire(s)
- Françoise Gaucher de Le Coin des livres (Davézieux)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Muriel Gallot de L'Intranquille Plazza (Besançon)
- Gaëlle Maindron de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
- Delphine Bouillo de M'Lire (Laval)
- Amandine Ardouin de Saint-Pierre (Senlis)
- Catherine Ohanessian de La Page Suivante (Lyon)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Christine Lemoine de Violette and co (Paris)
- Béatrice Putégnat
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Nathalie Iris de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Marie-Laure Turoche de Coiffard (Nantes)
- Hélène Bourdin de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
- Valérie Barbe de Au Brouillon de culture (Caen)
- Annie Maubourguet de Le Jardin des lettres (Andernos-les-Bains)
- Jean-Baptiste Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Christèle Hamelin de Le Carnet à spirales (Charlieu)
- Céline Arrault-Noël de Le Pain de 4 livres (Yerres)
- Marion Pinvin de Sauramps Odyssée (Montpellier)
- Sarah Gastel de Terre des livres (Lyon)
- Anne Lesobre de Entre les lignes (Chantilly)
- Blandine Vincent de des Canuts (Lyon)
- Maritsa Boghossian de Pleine lune (Tassin-la-demi-lune)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Florence Reyre de Du côté de chez Gibert (Paris)
- Magali Mohamed de Le Pain des rêves (Saint-Brieuc)
- Maria Ferragu de Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)
- Marina Sauvage de Quai des mots (Épinal)
- Mathilde Boudinet de Chantepages (Tulle)
- Charlyne Drouhard de Lulu (Mornant)
- Isabelle Digailliez de L'Oiseau Lire (Visé)
- Céline Ferré de Café (Crécy-la-Chapelle)
- Rachel Besnard-Javaudin
- Valérie Simonnot de La Boîte de Pandore (Lons-le-Saunier)
- Christine Thonier de Médiathèque Michel Bezian (Gujan-Mestras)
- Maryline Noël de Le Comptoir (Santiago)
- Manon Tézier de Masséna (Nice)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Julie Raulet de L'Embellie (La Bernerie en Retz)
- Séverine Aumont-Sanz de Volte pages (Olivet)
- Sandrine Babu de L'Instant (Paris)
- Louise Pleynet de de Paris (Saint-Étienne)
- Nathalie Jakobowicz de Le Phare (Paris)
- Charlotte Desmousseaux de La vie devant soi (Nantes)
- Léann Perchec de Comme un roman (Chatou)
- Coline Thuillier de Mots en marge (La Garenne-Colombes)
- Stéphanie Férial de Le Pavé du canal (Montigny-le-Bretonneux)
Nathalie Iris Librairie Mots en marge (La Garenne-Colombes)
Estelle-Sarah Bulle est de culture antillaise par son père. Dans ce premier roman, elle met en scène une jeune Antillaise née en métropole dans les années 1970, qui recueille les propos de sa tante Antoine. Celle-ci est née en Guadeloupe, dans un village reculé, « là où les chiens aboient par la queue » (traduction littérale d’une expression créole qui signifie « trou perdu »). Antoine part de son village à l’âge de 16 ans, dans les années 1960, pour aller d’abord à Pointe-À-Pitre, puis en métropole. Le lecteur suit également le destin du frère et de la sœur d’Antoine. À travers ces personnages hauts en couleur, l’auteur nous dépeint avec beaucoup de talent la vie aux Antilles dans les années 1960 et aussi ce qu’elle appelle « l’immigration intérieure », ces Antillais qui ont quitté leur île pour s’aventurer en métropole. C’est un texte empli de sensibilité et de talent, non dénué d’humour, que nous livre ici Estelle-Sarah Bulle.