Chronique Le Palais des orties de Marie Nimier

- Marie Nimier
- Coll. «Blanche»
- Gallimard
- 20/08/2020
- 254 p., 19.50 €
9 libraire(s)
- Laurence Behocaray de IUT Carrières Sociales - Site Jean Luthier - Université de Tours (Tours Cedex)
- Marc Rauscher de Majuscule-Birmann (Thonon-les-Bains)
- Christine Lemoine de Violette and co (Paris)
- Nicole Legrand de Graffiti (Castres)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Hélène Menand de du Parchamp (Boulogne-Billancourt)
- Laurence Tutello de Le Chat Pitre (Paris)
- Valérie Schopp de L'Arbre à mots (Rochefort)
- Virginie Lannoy de Le Bateau Livre (Lille)
Nicolas Mouton Librairie Presse papier (Argenteuil)
Le Palais des orties : l’expression frôle l’oxymore. C’est la demeure des reines, envahie par la plante la plus vile et la moins appétissante. Et pourtant, que de délices, de vivacité, d’humour et de passion dans cet étonnant roman ! Une ancienne ferme reconvertie dans la culture de l’ortie, où quatre membres d’une famille cultivent un certain idéal de pureté, va voir son harmonie perturbée par l’arrivée d’une jeune et séduisante « woofeuse ». C’est un quatuor dans une symphonie de vert, dissipé par une virtuose de la variation. Mais ce palais n’est-il pas aussi le lieu où se forme le langage, qui retient secrets et silences, et où les langues se mêlent pour s’aimer ? Agacé et excité par la saveur de l’ortie, il révèle les corps et les fantômes enfouis. « Nous portions la même histoire, celle de ces enfants qu’on a laissé pleurer et dont le cuir ne s’est pas endurci. » Ce grand roman d’amour se lit dans l’allégresse et vous laisse bouleversé.