Littérature étrangère

J. Courtney Sullivan

Les Liens du mariage

photo libraire

Chronique de Brice Vauthier

Librairie L'Étagère (Saint-Malo (Paramé))

Kierkegaard disait que « le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l’homme puisse entreprendre ». Ce à quoi Oscar Wilde répondait : « Le mariage est la cause principale de divorce ». On le voit, les définitions du mariage sont multiples. Dans ce roman, Julie Courtney Sullivan brosse le portrait de plusieurs personnages ayant pour point commun de s’être lancés dans l’aventure. Dans les années 1950, Frances a la lumineuse idée d’inventer le slogan « les diamants sont éternels » pour l’entreprise De Beers. Au cours des années 1970, Evelyn est contrainte d’assister au divorce de son fils – douloureuse expérience pour une femme qui croyait plus que tout à l’amour éternel, symbolisé par la bague de fiançailles. Pendant les années 1980, James travaille comme un forcené avec son ambulance afin d’offrir une bague à son épouse, ce qu’il n’avait pas eu les moyens de faire avant son mariage. Puis ce sont les années 2000, à Paris, où Delphine et son mari vendent un stradivarius à un jeune violoniste américain qui fera chavirer le cœur de cette dernière, au point de la faire quitter son mari et la France pour le suivre. Les années 2010, enfin, mettent en scène Kate, célibataire endurcie vivant à New York, qui apprend que son cousin homosexuel va se marier.

 

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