Vert comme l'enfer

1980. Alice visite la Guyane pour tenter de fuir un ex infidèle et revoir son père. Il s’est installé là, loin de leur Québec natal depuis si longtemps, qu'elle se souvient à peine de lui. De nos jours au Québec, Flora vient d'enterrer sa mère et perd pied lorsqu'elle se retrouve enfermée avec son amant dans la cave d'une maison mortuaire luxueuse, jadis prison pour femmes. Les voix d’Alice et Flora, leurs temporalités et leurs récits alternent. Ce qui débute comme de banales tentatives de sortir de relations toxiques, de névroses et problématiques familiales, prend petit à petit une ampleur et une densité rare. Dans cette intrigue haletante, l'enfermement, la captivité, la violence subie par ces deux femmes servent de toile de fond et de prétexte pour lever le voile sur le drame subi par plusieurs générations de familles et d’enfants issus de peuples autochtones. Un roman noir aux nombreux rebondissements, à l'atmosphère irrespirable et pourtant impossible à lâcher.