Littérature française

Raphaël Jerusalmy

La Confrérie des chasseurs de livres

photo libraire

Chronique de Aurélie Paschal

Pigiste ()

De la vie de François Villon, nous savons qu’il fut emprisonné avant d’être gracié pour on ne sait quelles raisons, puis qu’il quitta Paris. À partir de ce moment-là, sa trace se perd. Que devient-il ? Que fait-il ? Où vit-il ? Raphaël Jerusalmy s’engouffre dans la brèche. Son imagination fait le reste et ça donne La Confrérie des chasseurs de livres. Raphaël Jerusalmy est un esprit jubilatoire ; il s’empare de tout ce que l’on connaît de Villon, dont sa qualité de brigand – et surtout celle-ci –, pour composer un formidable roman d’aventures. Au xve siècle, alors que l’Europe vit sous le joug oppressant de l’Inquisition, le roi de France tente d’asseoir son pouvoir au détriment de celui de l’Église et de son chef, le pape. Emprisonné pour de sombres affaires, Villon reçoit dans son cachot la visite de l’évêque de Paris qui lui propose de passer un marché avec le roi contre sa liberté. Louis XI a besoin d’un homme cultivé, un fin lettré qui ne soit pas trop regardant sur le chapitre de la loi… François Villon est l’homme de la situation. La Confrérie des chasseurs de livres est un digne héritier des romans d’Alexandre Dumas. À ne surtout pas rater !

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