Littérature étrangère

Lawrence Osborne

Terminus oasis

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Chronique de Lydie Baillie

Librairie Aux lettres de mon moulin (Nîmes)

Dans le cadre paradisiaque de leur kasbah marocaine, Richard et Dally organisent des week-ends festifs où sont conviés des amis occidentaux désinvoltes. David et Jo ont loué une voiture pour rejoindre leurs hôtes aux portes du désert. Tard dans la nuit, ils arrivent paniqués à destination, après avoir heurté un jeune vendeur de fossiles qu’ils ont transporté mort dans leur véhicule. Le propriétaire des lieux prend tout en charge pour ne surtout pas gâcher la fête. La police n’inquiétera pas ces étrangers fortunés, véritables seigneurs qui peuvent agir selon leur bon vouloir. Cette situation apparaît comme une injustice aux yeux des employés marocains, exaspérés par cet étalage de débauche. Le père de la victime, un vieux berbère, exige réparation. Pour expier sa faute, David devra suivre les hommes en bleu jusqu’au village où aura lieu l’enterrement. La mort dans l’âme, mené par ses « ravisseurs », David reviendra-t-il indemne de cette traversée du désert ? Une incompréhension entre les peuples, qui puise ses racines dans la profondeur des temps. Un regard aiguisé sur la nature humaine.

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