Littérature étrangère
Giovanni Montanaro
Toutes les couleurs du monde
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Giovanni Montanaro
Toutes les couleurs du monde
Traduit de l’italien par Camille Paul
Grasset
21/11/2024
203 pages, 16,90 €
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Chronique de
Coline Meurot
Librairie L'Interligne (Lille) -
❤ Lu et conseillé par
7 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Dominique Paschal
- Véronique Marchand de Le Failler (Rennes)
- Isabelle Theillet de l'École nationale des chartes - PSL (Paris)
- Florence Raut-Trouillard de La Libreria (Paris)
- Rachel Guitton
- Franck Milesi de À la lettre (Saint-Girons)
✒ Coline Meurot
(Librairie L'Interligne, Lille)
Thérèse est née dans les années 1860 à Geel, en Belgique. Sa mère, la vieille Sansonge, l’a mise au monde dans ce village où les fous vivent parmi les personnes ordinaires. Chaque famille accueille « son fou » et reçoit en contrepartie une aide financière de Bruxelles. La jeune fille grandit sagement dans l’hospitalité de la famille Vanheim en attendant de trouver un mari. Elle aide à la maison, s’occupe des fous, va à la messe… jusqu’à l’arrivée d’un vagabond, Vincent Van Gogh, qui erre dans la campagne. Son existence va alors basculer. Giovanni Montanaro se glisse dans une brèche de la biographie de Van Gogh : entre août 1879 et juin 1880, sa correspondance s’interrompt et son œuvre est encore en gestation. Le roman tente de comprendre comment cet homme perdu est devenu un des plus grands peintres de son époque et la manière dont il a vécu avec sa folie. Le texte se présente comme une longue lettre que Thérèse adresse à Van Gogh pour vaincre le désespoir et retrouver la jeune fille qu’elle était.