Jeunesse Dès 8 ans
Annaïg Plassard
Le jour où on a inventé les noms de famille
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Annaïg Plassard
Le jour où on a inventé les noms de famille
Illustrateur(s) : Mélanie Allag
Nathan
06/10/2022
64 pages, 13,95 €
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Chronique de
Céline Bouju
Bibliothèque/Médiathèque La Chapelle-Saint-Aubin (La Chapelle-Saint-Aubin) -
❤ Lu et conseillé par
9 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Aurélia Magalhaes de Hélène Oudoux (Massy)
- Laurence Le Quilliec de Médiathèque Elsa Triolet (Aytré)
- Aude Marzin de Plaisir de lire (Plaisir)
- Céline Bouju de La Chapelle-Saint-Aubin (La Chapelle-Saint-Aubin)
- Noëmie Kormann de Le Failler (Rennes)
- Jean-David Henninger de La Marge (Haguenau)
- Célia Ribette de Rêv'en Pages (Limoges)
- Claire Camblain de Nouvelle (Asnières-sur-Seine)
✒ Céline Bouju
(Bibliothèque/Médiathèque La Chapelle-Saint-Aubin, La Chapelle-Saint-Aubin)
Les éditions Nathan ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire en se lançant dans la BD jeunesse. Ainsi, pour le plus grand plaisir des jeunes amateurs du genre, douze titres sont parus depuis le mois d’août, dont Le jour où on a inventé les noms de famille d’Annaïg Plassard et Mélanie Allag.
Il y a effectivement de quoi puiser dans le programme des nouveautés BD de l’éditeur qui déroule un programme ambitieux pour des lecteurs à partir de 3 ans ! Des albums sans texte pour les plus petits, des débuts de séries, des histoires complètes, des adaptations de romans, des parcours de vie ou récits de voyage, des documentaires humoristiques… La proposition est très riche et diversifiée, offrant à chacun la chance d’y trouver le titre qui lui convient. Par exemple, pour les curieux à partir de 8 ans, Le jour où on a inventé les noms de famille aborde, comme son titre l’indique, un sujet peu fréquent en littérature jeunesse : la généalogie et l’origine des patronymes. Ce récit illustré et touchant nous ramène au cœur du Moyen Âge, à une époque où le prénom suffisait pour identifier quelqu’un, la densité de population étant alors faible. Avec l’agrandissement des villes et l’augmentation des déplacements, il a fallu trouver des solutions pour différencier un Jean d’un autre Jean. C’est ce point de bascule historique qui sert de base à l’intrigue fictionnelle de cette BD. Ainsi nous allons faire la connaissance du jeune Frédouille, un chat anthropomorphe qui subit régulièrement les moqueries des habitants de son village. À cause de la nouvelle loi obligeant chacun à se trouver un nom, Frédouille s’inquiète et s’interroge. Avec un père qui boit plus que de raison, il craint de se retrouver affublé d’un nom tel que « Larsouille » ou « Zigzag ». Mais le sensible Frédouille possède un talent certain pour l’herboristerie. Malgré les difficultés rencontrées, c’est ce qui lui permettra de soigner sa cousine et rétablir l’honneur de sa famille. Mélanie Allag illustre avec intensité les mésaventures du héros, peignant de couleurs vives le Moyen Âge et la solitude de Frédouille. Grâce à l’intrigue imaginée par Annaïg Plassard, on redécouvre avec intérêt un moment-clé de notre Histoire. Pour en savoir plus sur les patronymes et leur origine, un cahier documentaire complet est proposé en toute fin d’album. Instructif et divertissant, cet ouvrage montre clairement la volonté de l’éditeur de se faire une place et un nom dans le secteur de la bande dessinée.