Polar
Peter May
La Mort aux quatre tombeaux
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Peter May
La Mort aux quatre tombeaux
Traduit de l’anglais par Ariane Bataille
Le Rouergue
01/05/2013
288 pages, 19,90 €
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Chronique de
Christine Jankowski
Librairie Tome 19 (Revel) -
❤ Lu et conseillé par
9 libraire(s)
- Céline Basset de Maison du livre (Rodez)
- Geneviève Gimeno de Maupetit (Marseille)
- Dominique Paschal
- Christine Jankowski de Tome 19 (Revel)
- Marie Hirigoyen de Hirigoyen (Bayonne)
- Béatrice Leroux de Les Traversées (Paris)
- Pauline Fouillet de Livres et vous (Ruffec)
- Manon Godeau de Gargan'Mots (Betton)
- Aislinn Brennan de Livres in room (Saint-Pol-de-Léon)
✒ Christine Jankowski
(Librairie Tome 19, Revel)
Une intrigue façon jeu de piste, une plongée dans l’Histoire de France, beaucoup d’Internet, une traversée hexagonale du Sud au Nord arrosée de Glenlivet… Nous voilà happés par le dernier Peter May !
Jacques Gaillard, éminent professeur à Sciences Po et conseiller du Premier ministre, a disparu voilà dix ans. La police a bien cherché un peu, mais n’a rien trouvé. Affaire classée ! Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise, parie un soir de beuverie qu’il est capable de résoudre cette affaire. Le fin limier découvre que le corps a été éparpillé dans plusieurs tombeaux, cette dispersion faisant office d’une manière de jeu de piste. Chaque tombeau recèle une partie du corps et des objets constituant des indices conduisant au tombeau suivant. Au cours de ses recherches, MacLeod est assisté par un journaliste, une psychologue, un vieil ami écossais, sa fille, son fiancé bodybuildé et une stagiaire improvisée. Peter May décrit une police française bien malmenée, parfois même ridiculisée, et truffe son polar d’humour, d’amour, de regrets, de nostalgie et d’une petite touche de mélo dans les dernières pages. Un bon roman policier, documenté, qui propose une virée improbable dans les catacombes parisiennes, une visite des caves de Champagne et de quantité d’autres endroits encore. Une précision en passant, vous ne comprendrez le sens du titre original, Extraordinary People, qu’à la fin… et encore, si vous avez lu Dostoïevski.