Les Ombres de Willowthorne

Londres, 1847. Alors que certains et certaines maîtrisent le Glamour, une magie puissante, Liam, Jude et Wendy, trois amis inséparables, n’ont ni pouvoir ni argent. Ce sont des marginaux, des personnages assez éloignés des archétypes de la fantasy actuelle et auxquels on peut s’identifier. C’est d’ailleurs toute la force de cette « Dark Academia », teintée de romance et de magie. Estelle Faye nous embarque dans un monde fascinant tout en abordant des thématiques contemporaines et universelles telles que l’intolérance, les inégalités homme/femme, le mépris de classe, la quête de pouvoir. Liam va découvrir que son père est le Duc d’Harbone, l’un des plus riches et puissants aristocrates d’Angleterre. Ce dernier l’oblige à intégrer la prestigieuse et néanmoins mystérieuse université de Willowthorne. Loin de Londres et plongée dans un automne perpétuel, l’académie cache un sinistre secret. Telle une malédiction, un givre envahit peu à peu une partie des murs, la bibliothèque semble hantée et la plupart des élèves sont aussi méchants que riches. Liam ne voit pas comment s’intégrer parmi ses nouveaux camarades. Heureusement, il ne part pas seul puisque Wendy l’accompagnera. Cette jeune fille courageuse et généreuse mènera son enquête auprès du personnel de l’école et durant ses excursions nocturnes aussi interdites qu’instructives. Malgré les chamboulements que vit Liam, il remarquera un jeune homme charismatique et solitaire qui ne le laissera pas indifférent. La mère de Liam est restée à Londres, tout comme Jude, la battante du trio. Avec elles, nous découvrirons une autre facette de l’histoire. Ce roman nous plonge dans un univers riche et complexe, entre combats, secrets, amitié, amour et magie. Les pages défilent et les personnages finissent par nous hanter même une fois le livre refermé.