Le Petit Polémiste

Dans un futur proche, Alain Conlang est polémiste professionnel. Apprécié de tous, il gagne bien sa vie, mais voilà, un soir à un dîner mondain, il dérape. L’ennui, l’alcool ? En tout cas, il lâche une blague sexiste et c’est le début d’une descente aux enfers. Il faut dire que la société décrite ici est basée sur l’égalité, légiférée et contrôlée. Le bonheur est un devoir, un travail collectif, une sorte de dictature au nom de la liberté. La collaboration y est par exemple définie comme une « participation positive », les religions interdites, les citoyens ont tous un « mapping », une espèce de système de points en pourcentage qui donne des droits. Autant dire que le « mapping » de Conlang en prend un coup ! Il doit alors montrer patte blanche pour remonter dans l’estime de tous et surtout pour éviter la castration chimique qui lui pend au nez ! Un roman au vitriol qui dénonce le contrôle absolu d’un État prenant pour prétexte le soi-disant bonheur de ses citoyens pour imposer sa dictature.