Jeunesse
David Almond
Le Garçon qui nageait avec les piranhas
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David Almond
Le Garçon qui nageait avec les piranhas
Illustrateur(s) : Oliver Jeffers
Traduit de l’anglais par Diane Ménard
Gallimard Jeunesse
15/10/2015
256 pages, 13,90 €
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Chronique de
Madeline Roth
Librairie L'Eau vive (Avignon) -
❤ Lu et conseillé par
4 libraire(s)
- Gaëlle Farre de Maupetit (Marseille)
- Laure Ahouandjinou de Récréalivres (Le Mans)
- Madeline Roth de L'Eau vive (Avignon)
- Ghislaine Lachaud de Collège Antoine de Saint-Exupéry (Fresnes)
✒ Madeline Roth
(Librairie L'Eau vive, Avignon)
« Une petite question pour commencer. Aimeriez-vous que quelqu’un de votre famille – votre oncle Ernie, par exemple – décide de transformer votre maison en conserverie de poisson ? »
C’est ainsi que débute le dernier roman de David Almond. Stanley Potts est un garçon ordinaire qui vit une vie ordinaire, jusqu’au jour où son oncle va un peu trop loin et, de fou, devient cruel. Stanley accepte alors l’offre de Monsieur Dostoïevski : tenir le stand de la pêche aux canards dans un drôle de cirque itinérant. C’est là qu’il va rencontrer le grand Pancho Pirelli, qui exécute un formidable numéro où il plonge et nage dans un bassin rempli de piranhas. Le problème, c’est que Pancho Pirelli est convaincu que Stanley peut le faire aussi. David Almond est l’un des plus grands auteurs jeunesse contemporains. Si ses récits sont souvent sombres, il livre ici au contraire un conte incroyablement lumineux, entre réel et imaginaire. On pense aux livres de John Boyne, eux aussi illustrés par Oliver Jeffers, comme Noé Nectar et son voyage étrange. On y retrouve la même malice, la même attention aux petites choses, aux mots, à la poésie des gens rencontrés sur notre route. Le Garçon qui nageait avec les piranhas concentre l’aventure, la douceur, l’humour. Stanley est un garçon auquel on s’attache incroyablement vite, et si la tristesse n’est jamais loin, c’est la fantaisie qui gagne.