Polar

A.J Kazinski

Le Dernier Homme bon

photo libraire

Chronique de Rémy Ehlinger

Librairie Coiffard (Nantes)

Dans la Torah, il est écrit qu’à chaque génération naîtront trente-six « Justes ». Qu’adviendrait-il de l’Humanité si le dernier des « Justes » venait à disparaître ?


Aux quatre coins de la planète, des hommes et des femmes de bien, médecins, militants des droits de l’homme, avocats, etc., décèdent de mort violente et inexpliquée. Les meurtres sont d’autant plus étranges qu’une marque, comme une brûlure, représentant un nombre apparaît sur le dos de chaque victime. À Venise, un policier, Tommaso di Barbara, prend l’affaire très au sérieux et cherche à comprendre le lien qui pourrait unir toutes ces personnes. Alerté par Interpol sur ces meurtres d’hommes bons, l’inspecteur Niels Bentzon, négociateur au sein de la police de Copenhague, est chargé de veiller sur les hommes de bien danois qui pourraient devenir à leur tour la cible du mystérieux tueur. Aidé par l’astrophysicienne Hannah Lund, Niels va très rapidement comprendre que le prochain drame aura toutes les chances de se dérouler soit à Venise soit à Copenhague. Une course contre la montre s’engage pour protéger le dernier des Justes et découvrir enfin l’identité de l’assassin. Première réalisation commune de deux scénaristes danois sous le pseudonyme de A. J. Kazinski, Le Dernier homme bon est un roman d’une très grande efficacité, au terme duquel s’impose une question : qu’est-ce qu’un homme bon ?


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