Littérature étrangère
Leo Vardiashvili
À l'orée d'une grande forêt
-
Leo Vardiashvili
À l'orée d'une grande forêt
Traduit de l'anglais par Julie Sibony
Fayard
21/08/2024
378 pages, 23,90 €
-
Chronique de
Ophélie Drezet
Librairie La Maison jaune (Neuville-sur-Saône) -
❤ Lu et conseillé par
8 libraire(s)
- Laurence Behocaray de I.U.T. Carrières sociales, Université (Tours)
- Delphine Olivier-Auzie de Le Pain de 4 livres (Yerres)
- Valérie Briland de Hirigoyen (Bayonne)
- Barbara Espinasse de Spicilège (Lagny-sur-Marne)
- Ophélie Drezet de La Maison jaune (Neuville-sur-Saône)
- Tracy Pradalier de Germaine Tillion (Paris)
- Marie-Line Musset de Lettres Infuses - Formations pour bibliothèques (Rueil-Malmaison)
- Anne Moutin de Goulard (Aix-en-Provence)
✒ Ophélie Drezet
(Librairie La Maison jaune, Neuville-sur-Saône)
Au début des années 1990, en Géorgie, un père et ses deux fils fuient une guerre qui ne dit pas son nom, en laissant la mère de famille à l'arrière, qui meurt avant d’avoir pu les rejoindre en Angleterre. Des années plus tard, fou de chagrin, le père retourne au pays. Sans nouvelles de sa part, Sandro, le fils aîné, part à sa recherche en laissant Saba, le narrateur, seul. Et Sandro ne donne plus de nouvelles à son tour. Inquiet, Saba part seul dans un pays dont il ne se souvient pas, avec des secrets familiaux qu’il va découvrir au fil de sa quête. C’est sous la forme des chasses au trésor de leur jeunesse que le grand frère va disséminer des indices pour que le plus jeune puisse éviter la police. En suivant les traces de leur enfance dans une Géorgie encore en proie à l’absurdité de la violence, Saba va éclaircir les parts d’ombre de sa famille et de son pays. Un premier roman qui parle avec beaucoup d'humanité de la reconstruction et de la force des liens familiaux.