Littérature française

Laurence Werner David

À la surface de l’été

photo libraire

Chronique de Mélanie Le Loupp

()

Laurence Werner David plonge son lecteur au cœur d’un récit qui se déploie en triptyque. À l’intérieur de ces trois volets, des hommes mystérieux et fragiles au bord du précipice, livrés à de douloureuses expériences, marqués par de multiples fêlures... Les drames que vivent les personnages entrent en résonance avec une nature particulièrement hostile et inquiétante, représentée par des paysages de forêts et de montagnes. La nature fait à la fois figure de refuge, où se cachent des individus fuyant leurs semblables, et de piège se refermant inexorablement sur eux. L’auteure dépeint la relation des hommes avec le monde, les difficultés de la vie en couple, les affres de la filiation. L’atmosphère qui enveloppe À la surface de l’été rappelle par certains côtés le cinéma de Truffaut ou de Godard, avec ses accents Nouvelle Vague, sa façon de croquer les protagonistes, de saisir les ambiances et les lieux. Plus généralement, le livre de Laurence Werner David est une méditation autour des notions de sauvagerie et d’humanité.

illustration