Jeunesse

Alain Gagnol

Power Club, saison 1

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Chronique de Simon Roguet

Librairie M'Lire (Laval)

Anna est une jeune fille d’apparence tout à fait normale. Elle vit dans une famille unie et aimante. Elle va bientôt passer son bac et s’efforce de vivre sa vie d’ado sereinement, sans déroger à ses principes. Un seul petit détail d’importance : ses parents sont extrêmement riches. Si riches qu’ils peuvent lui offrir un ticket d’entrée dans le fameux Power Club, le très sélect club des super-héros modernes. Situé à New York, il regroupe une bande d’adolescents qui, à coups de gros paquets de dollars, ont acheté le droit de se voir injecter dans le corps des boosters ultra-puissants. Ces nanoparticules donnent accès aux possibilités physiques les plus démentes : invulnérabilité, capacité de voler, développement extrême des cinq sens… Après avoir répondu positivement à tous les tests d’entrée, Anna va devenir la nouvelle héroïne. Elle effectue ses premières missions et se rend compte qu’elle a le pouvoir hallucinant de changer le monde. Mais très vite, elle déchante et prend conscience de l’arrière décor de l’organisation. Ces « super-héros » ont-ils été créés pour sauver des vies ou pour procurer le maximum d’argent à l’agence ? Les contrats de pub affluent, son attachée de presse ne la lâche plus et la starisation devient de plus en plus dure à vivre. La rencontre avec un journaliste opposant changera tout pour Anna. Alain Gagnol signe le premier opus d’une trilogie qui s’annonce passionnante. Truffé de références aux comics, aux séries télévisées ou au cinéma, on se prend au plaisir de tourner les pages sans s’arrêter. Les personnages sont très cinématographiques, et prennent de la hauteur au fur et à mesure de l’histoire. On ne peut qu’être impatient de lire la suite prévue pour juin.

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