N’aie pas peur si je t’enlace

Andréa est diagnostiqué autiste à l’âge de 3 ans. Depuis son plus jeune âge, ses parents apprennent à vivre avec sa maladie, à gérer ses manies de rangement ou son irrésistible besoin d’enlacer tous les gens qu’il rencontre. Après des années de thérapies, rien n’a évolué, Andréa paraît condamner à demeurer prisonnier de son mal. Malgré tout, la possibilité de communiquer, d’échanger semble s’être installée entre les deux mondes, notamment par le truchement d’un écran d’ordinateur, sur lequel les uns et les autres expriment leurs sentiments. Andréa va avoir 18 ans. Franco décide d’emmener son fils en voyage. Le projet enchante le jeune garçon, qui ne mesure pas les conséquences auxquelles l’expose pareille aventure. Car les autistes ont besoin d’un cadre bien défini, d’un quotidien structuré. Mais Franco a un bon pressentiment. Durant 123 jours, ils parcourront l’Amérique au hasard de leurs rencontres et de leurs envies dans un périple aux allures de voyage initiatique, aussi bien pour le père que pour le fils.