Dans le ventre du loup

Enfants, nous trouvons distrayants les contes de princesses, de fillettes, d’ogres et de loups. Ce n’est qu’en grandissant que les sous-entendus et l’horreur éclatent à nos yeux. À neuf ans, on ne comprend rien. Mais trente ans après… L’ignominie, c’est ce que va découvrir la jeune femme du roman en déterrant les archives sur la mort de sa cousine. Qui est le monstre qui a pu la ligoter et la noyer dans une baignoire ? Au fil de la lecture des témoignages de l’époque, ponctués d’extraits de contes du monde entier, nous apprenons à connaître ce qu’était la vie de la petite Sophie. Nous retournons aussi en 1976 et découvrons le jeune Gilles de Vallière. Ce gosse est comme les autres quand on y pense. Pourtant, il a croisé la route d’un loup. Et il a eu beau se laver les dents un nombre incalculable de fois après, il a choisi de grandir avec cet horrible secret. Puis il commence à photographier des jeunes filles dans la rue, à les consigner dans un carnet. Le mal ne naît visiblement pas de nulle part. Un roman sombre, poignant, qui invite à se libérer de ses fantômes.