Chronique Moi, mon chat et le plaisir des jours de Laoshu

- Laoshu
- Traduit du chinois par Jean-Claude Pastor-Ferrer
- Éditions Picquier
- 08/10/2020
- 26 €
13 libraire(s)
- Valérie Faucon de Graffiti (Castres)
- Marie-Odile Perrocheau de Agora (La Roche-sur-Yon)
- Valérie Barbe de Au Brouillon de culture (Caen)
- Marianne Kmiecik de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Lydie Baillie de Aux lettres de mon moulin (Nîmes)
- Audrey Dubreuil de Ellipses (Toulouse)
- Véronique André de Baba-Yaga (Sanary-sur-Mer)
- Nathalie Prudhomme de Quai des mots (Épinal)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Jocelyne Rémy de L'Écritoire (Sémur-en-Auxois)
- Béatrice Giraud de La Page Suivante (Lyon)
- Jean-David Henninger de La Marge (Haguenau)
- Marc Georges de La Demeure du livre (Belforêt-en-Perche)
Valérie Barbe Librairie Au Brouillon de culture (Caen)
À travers ce nouvel album, Laoshu nous invite à visiter le quotidien avec poésie et humour, en simple habitant du monde. Sans jamais se départir d’une certaine ironie, il pose un regard émerveillé sur le monde qu’il parcourt tous les jours. Son personnage fétiche, Monsieur Minguo, bat la campagne en poète, y puise des émerveillements permanents et, parfois, se moque de la société chinoise. Sa propre simplicité s’oppose aux excès, sa lenteur à la vitesse sans limites, sa contemplation à l’oubli des choses vraies. À chaque page, un petit poème est illustré d’un magnifique dessin. Car Laoshu est un artiste complet. Il nous fait ressentir un peu plus le besoin de nous poser, pour mieux nous abstraire de cette société factice et d'ainsi mieux goûter la vie, afin de devenir à notre tour des sortes de promeneurs solitaires tranquilles. C’est bien la quiétude qui ressort des albums de Laoshu, un sentiment bienfaisant qu’il sait nous faire partager. L’introduction nous éclaire sur la genèse de son art qui trouve son origine dans un grand-père unique. À nous d’apprendre à partager le plaisir des jours.