Littérature étrangère

Shirshendu Mukhopadhyay

La tante qui ne voulait pas mourir

photo libraire

Chronique de Lyse Menanteau

Librairie Le Matoulu (Melle)

Somlata vient de rejoindre la famille de son époux. Discrète, elle tente de faire sa place dans cette famille bangladaise de caste supérieure désormais pauvre, entre une belle-mère douce mais forte, une belle-sœur hostile et une grand-tante terrifiante. Sa vie bascule lors du décès brutal de cette dernière qui apparaît alors en fantôme à Somlata afin de lui confier son coffre à bijoux et juger ses faits et gestes. La famille tente désespérément de trouver ce coffre pouvant restaurer sa condition. Somlata garde le silence et enjoint son mari de se lancer dans l'ouverture d'un magasin, bafouant la tradition familiale et illustrant ainsi parfaitement l'expression « une main de fer dans un gant de velours ». En parallèle, l'histoire de Boshon, une adolescente qui refuse de se plier aux règles, entrecoupe le récit. Entre comédie de mœurs, conte philosophique et féministe, cette première traduction d'un auteur reconnu au Bangladesh est un pur délice !

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