Littérature étrangère

Claire Messud

La Femme d’en haut

photo libraire

Chronique de Véronique Mutrel

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Nora Eldridge enseigne à des enfants de 8 ans dans une petite ville du Massachusetts. Sa vie bien rangée bascule le jour où le jeune Reza Shahid intègre sa classe. Reza et ses parents, Sirena la mère d’origine italienne, artiste ayant un début de notoriété, et Skandar, le père universitaire d’origine chrétienne libanaise, vont très vite prendre toute la place dans la vie de Nora. Sous le charme de cette famille, Nora laisse tomber une à une ses défenses et entre chaque jour davantage dans l’intimité du clan. Une amitié se noue entre les deux femmes, qui partagent bientôt le même atelier. Alors que Sirena travaille à une œuvre inspirée d’Alice aux pays des merveilles, Nora réalise les rêves d’artiste qu’elle avait depuis longtemps mis de côté, en se lançant dans la composition de dioramas inspirés de grands talents féminins, comme Virginia Woolf ou la poétesse Emily Dickinson. Ici réside toute la force du récit imaginé par Claire Messud, qui mène son héroïne pas à pas de l’autre côté du miroir.

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