On pourrait croire que ce sont des larmes

On se mettrait bien à fredonner : « On allait au bord de la mer… ». Le récit d’Éric Genetet a la nostalgie et la poésie de la chanson de Michel Jonasz, Les Vacances au bord de la mer. L’auteur raconte avec tendresse et beaucoup d’humanité les relations entre Julien, le fils, et Louise, sa mère. S’ils se sont perdus de vue pendant trente longues années, il suffit d’un message inquiétant laissé sur son répondeur pour que Julien prenne la route d’Argelès-sur-Mer. Et d’un coup, tout remonte à la surface : les non-dits, les incompréhensions, les failles et les traumatismes. C’est qu’il s’agit de se réapprivoiser, de se découvrir, d’apprendre à refaire connaissance. Petit à petit les liens se renouent et Genio, le vieux voisin amoureux transi, n’est pas étranger à ces retrouvailles. Avec une plume sensible et directe, Éric Genetet nous livre un nouveau très joli roman où l’on retrouve avec plaisir beaucoup de délicatesse et de lumière.