Millénium 5

Nous avions quitté Lisbeth en difficulté avec la justice et c’est en prison que ce cinquième opus de Millenium démarre. La hackeuse de génie purge sa peine tout en essayant d’y voir plus clair sur les révélations à propos de son enfance évoquées à la fin de Ce qui ne me tue pas. Mais même sous l’œil vigilant des gardiens, elle ne peut s’empêcher de céder à son instinct de justicière, quitte à s’attirer encore plus de problèmes. Mikael Blomkvist la rejoint dans sa quête de vérité en découvrant l’existence d’un programme gouvernemental visant à étudier les capacités de certains enfants vivant des situations traumatiques. Lisbeth aurait-elle fait partie de ce programme ? Une fois de plus, David Lagercrantz fait vivre l’œuvre de Stieg Larsson avec talent et permet aux lecteurs de poursuivre leur route avec des personnages intenses. Après avoir abordé la question de l’espionnage industriel et de l’intelligence artificielle, l’auteur s’attaque ici à un sujet plus social, plus intimement lié au destin de notre hors la loi préférée, Lisbeth. Rythmé, prenant et dans la lignée des tomes précédents, La Fille qui rendait coup pour coup ne se lâche pas, n’en déplaise aux sceptiques.