L’Homme qui parlait à la nuit

Amina, 29 ans, est photographe pour une agence événementielle à Seattle. Elle a renoncé à vivre de son talent artistique suite à un événement dramatique auquel elle a été mêlée lors de la parution de l’une de ses photos dans la presse. Ses parents, d’origine indienne, vivent au Nouveau-Mexique. La distance lui permet d’échapper au poids de la famille et des traditions. Mais lorsque sa mère lui annonce que son père, chirurgien renommé, a un comportement étrange, Amina décide de retourner près des siens. Tous les soirs, son père s’installe sous la véranda et convoque « ses fantômes » : sa mère, son frère, son neveu, restés au pays et morts là-bas, et puis son fils Akhil, frère d’Amina décédé tragiquement quelques années plus tôt. Mira Jacob nous entraîne sur les chemins de l’exil, de la culpabilité, des non-dits, des rivalités fraternelles, des choix inéluctables qui déchirent les familles et du poids qui pèsent parfois sur les enfants. Et quand vient pour l’un des siens l’heure de choisir sa mort, comment accepter un tel choix ? Un roman riche et émouvant.