Littérature étrangère
OGAWA Ito
Lettres d'amour de Kamakura
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OGAWA Ito
Lettres d'amour de Kamakura
Illustrateur(s) : Shunshun
Traduit du japonais par Sophie Bescond
Éditions Picquier
10/01/2025
400 pages, 22,50 €
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Chronique de
Mélanie Godet
Librairie Mots et Merveilles (Sainte-Foy-l'Argentière) - ❤ Lu et conseillé par 13 libraire(s)
✒ Mélanie Godet
(Librairie Mots et Merveilles, Sainte-Foy-l'Argentière)
Amis du papier, des jolies cartes, des beaux stylos et de la correspondance, entrez et venez vous réchauffer dans le nouveau roman d’Ogawa Ito, Lettres d’amour à Kamakura, troisième opus de sa trilogie.
Bienvenue ou bon retour dans l’univers chaleureux d’Ogawa Ito ! Lettres d’amour de Kamakura fait suite à La Papeterie Tsubaki et La République du bonheur. On y retrouve avec plaisir Hatoko, écrivain public et propriétaire de la papeterie Tsubaki, quelques années plus tard. Après deux enfants et un temps de pause, elle reprend son activité d’écrivain public. Comme dans les premiers volumes, on alterne entre la vie personnelle d’Hatoko, les récits de ses clients et les lettres qu’elle calligraphie pour eux. C’est d’ailleurs un régal d’observer les reproductions des lettres calligraphiées en japonais au fil du roman. Mère de deux jeunes enfants, elle subit le silence de QP, sa fille par alliance en pleine adolescence, avec laquelle elle ne sait plus comment communiquer. Un comble pour celle qui trouve pourtant toujours les mots justes pour ses clients ! Elle découvre également que sa grand-mère, qui l’a élevée et qui lui a transmis l’amour de son métier et sa papeterie, gardait un secret bien enfoui sous ses allures austères. Malgré tous ses tracas, Hatoko prend le temps d’accueillir chacun de ses clients avec un thé particulier, d’écouter leur histoire avec attention et d’écrire pour eux la lettre tant espérée. Elle est attentionnée, tendre, subtile, minutieuse avec ses clients et semble perdue au milieu de ses proches tant aimés. Mais n’étant pas de nature à se laisser submerger, elle prend les choses du bon côté pour surmonter doutes et épreuves. N’hésitez pas à pousser les portes de la papeterie Tsubaki. L’accueil y est chaleureux et le temps y passe doucement, une gageure dans notre monde connecté, où tout va vite. Et qui sait, la lecture du roman vous donnera peut-être envie de renouer avec l’écriture manuscrite, le stylo et le beau papier pour correspondre avec vos proches par voie postale ?