Jeunesse
Edward Van De Vendel
Le Chien que Nino n’avait pas
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Edward Van De Vendel
Le Chien que Nino n’avait pas
Illustrateur(s) : Anton Van Hertbruggen
Traduit du flamands par Martie Hooghe
Didier Jeunesse
27/08/2014
40 pages, 16 €
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Chronique de
Gwendal Oulés
Librairie Récréalivres (Le Mans) - ❤ Lu et conseillé par 15 libraire(s)
✒ Gwendal Oulés
(Librairie Récréalivres, Le Mans)
Nino voudrait un chien. Il s’en est imaginé un qui l’accompagne dans ses aventures quotidiennes. Un jour, ses parents lui en offrent un… mais il est bien différent de celui dont il rêvait. Le Chien que Nino n’avait pas est l’une des plus belles découvertes de cette rentrée. Traduit du flamand, ce superbe album traite de la confrontation entre l’imaginaire et le réel. Dans un univers pastoral qui évoque un pan de la littérature nord-américaine, le nature writing, le texte d’Edward Van de Vendel joue avec grâce sur les effets de symétrie autour de la figure fantasmée, puis incarnée, du compagnon idéal. Les illustrations d’Anton Van Herbruggen impressionnent par la vivacité du trait et la subtilité de leurs couleurs. Le grand format et la qualité du papier choisis par les éditions Didier Jeunesse offrent à ces images une belle ampleur. Le Chien que Nino n’avait pas (quel titre magnifique !) parle aussi bien de la beauté de ce qu’on imagine avoir, que du bonheur de ce qu’on a trouvé.