Polar

Ingrid Astier

Quai des enfers

photo libraire

Chronique de Sébastien Wespiser

Pigiste ()

Damien Hirst, Massive Attack, les mâts télescopiques des lampadaires 
du pont de L’Alma, le 36, quai des Orfèvres, et surtout, la Seine : voilà quelques-uns des ingrédients du noir Quai des enfers.


Avec ce polar dark irrigué par la Seine, Ingrid Astier fait une entrée remarquée dans l’univers du thriller. Le portrait qu’elle dresse de la capitale et de son fleuve se présente sous un angle nouveau, parcouru d’endroits insolites et d’anecdotes inattendues, dont il résulte un léger décalage dans nos perceptions habituelles de Paris. Quai des enfers met aussi en scène une kyrielle de personnages, des atmosphères singulières, et explore une culture musicale qui semble être la marque de fabrique de ce premier roman à la fois très actuel dans ses thématiques et bien campé sur ses classiques. Une réussite

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