Littérature française

Alain Jaspard

Les bleus étaient verts

Chronique de Maria Ferragu

Librairie Le Passeur de l'Isle (L'Isle-sur-la-Sorgue)

Max a grandi à Saint-Étienne et il est sûr d’une chose, c’est qu’il ne veut pas travailler à la mine comme son père et son frère : il va donc choisir une carrière militaire. Ce choix l’entraîne en Algérie où il découvrira la dureté de la guerre et rencontrera l’amour, bien qu’une jeune femme l’attende dans sa ville natale. Le ton employé, un peu décalé, légèrement ironique, donne au roman un rythme et une relative légèreté qui nous permettent de mieux supporter les horreurs de la guerre et les aléas de la vie. Le lecteur n'en est pas moins touché par ce texte, construit sur une double narration qui permet de mettre en lumière les conséquences de la guerre sur une existence. Alterne ainsi le regard d’une jeunesse pleine d’espoir, malgré « les événements », avec celui d'un narrateur mature s’interrogeant sur la vie qu’il a menée et comment la guerre et l’Algérie l’ont changé pour toujours.

illustration

Les autres chroniques du libraire