Bande dessinée

Béka

Le jour où elle n’a pas fait Compostelle

photo libraire

Chronique de Emmanuel Vacher

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Clémentine quitte quelques jours le cours immuable de son quotidien de jeune urbaine en couple et sa vie professionnelle de libraire indépendante, le temps d’une randonnée avec son ami Antoine. Elle part le sac rempli, la motivation chevillée au corps, sans rien savoir de ce qui l’attend. En effet, le jeune homme, en l’invitant à randonner, lui offre d’abord de prendre conscience d’elle-même pour mieux s’affirmer et s’épanouir sur le long chemin… de son existence. Dans cet ouvrage à six mains, Béka, Marko et Maëla Cosson proposent aux lecteurs une étape de l’éveil spirituel de l’héroïne. Le parti pris peut sembler facile et dans l’air du temps à l’heure du tout-développement personnel et d’une littérature de plus en plus abondante sur ces questions, mais l’approche est singulière. Dès le titre, ils veulent montrer que l’éveil spirituel n’est pas l’apanage des religions. Au contraire, l’épanouissement personnel passe d’abord par une meilleure compréhension de ses interactions avec autrui et par l’écoute de soi.