Trois mille chevaux vapeur

1852. Arthur Bowman, officier au sein de la compagnie des Indes, est mobilisé pour aller guerroyer contre les rebelles birmans. Il est chargé par le capitaine Wright de sélectionner les membres d’une expédition chargée de mener une mission secrète. Évidemment, la mission en question va mal se terminer, et Arthur Bowman, ainsi que certains de ses camarades, sont faits prisonniers. Les malheureux ne tardent pas à être torturés par leurs geôliers. Pourtant, contre toute attente, ils sont libérés quelques mois plus tard. Mais les épreuves qu’ils viennent de traverser les ont transformés à jamais. Au fur et à mesure de la progression du roman, le personnage d’Arthur Bowman, qui apparaît d’abord superficiel et insensible, prend progressivement de l’épaisseur. Devenu un policier opiomane et alcoolique après son retour en Angleterre, il survit tant bien que mal, et plutôt mal que bien, jusqu’au jour où, lors d’une de ses rondes, il découvre le cadavre d’un homme qui porte des marques de tortures similaires à celles dont son corps est définitivement marqué depuis sa captivité. Déboussolé, Arthur suit la piste de ces anciens compagnons de captivité, persuadé que le coupable est l’un d’eux. Au terme d’une enquête longue et minutieuse, Arthur tient deux suspects. La traque commence. Elle sera difficile. La poursuite des suspects s’achèvera des années plus tard sur le continent américain et se soldera, pour le héros, par une sorte de rédemption. Antonin Varenne signe un grand roman d’aventures, qui est aussi un polar, un roman de guerre et un western… Ce livre est une formidable réussite !