Rien à perdre

Dans cette autofiction, Hanneli Victoire se raconte à travers son double fictionnel. De la Vendée, où très tôt il se sent à l’étroit, il n’a qu’une idée : la quitter. Les années collège sont fastidieuses, les années lycée à Montaigu lui donnent un objectif : une prestigieuse école d’art, mais à Paris où tout lui semble possible. Une fois sur place, il entreprend, organise des soirées, côtoie la communauté LGBTQIA+. Il avance avec ses doutes, sa sincérité, nourrit des amitiés (Véra, Léo, Gabriel), rencontre l’amour (Eli puis Lou), souffre de ruptures. Toutes ses expériences sont aussi une recherche de son identité, de son corps. Et puis il y a la musique, l’écoute de Chris notamment. Le livre d’Hanneli Victoire se lit d’une traite. Il s’inscrit dans la communauté queer mais pourra aussi parler à ceux qui se questionnent sur la transidentité. Pour les autres, c’est une lecture contemporaine, crue, non lisse, enrichissante et rafraîchissante.