Quand les femmes étaient des oiseaux

Quand les femmes étaient des oiseaux est une bouffée d’oxygène, une claque. Ouvrir la première page de ce texte, c’est prendre le risque de se perdre dans la contemplation de la nature, dans des notions qui nous semblent étrangères et compliquées (la physique quantique, l’ornithologie…). Plonger dans la vie de Terry Tempest Williams, c’est en ressortir grandi. Elle s’interroge et, dans le même temps, elle nous interroge : prendre le temps d’écouter le chant des oiseaux, le bruit de la rivière et se demander quelle place nous occupons. L’autrice est écologiste, naturaliste et elle a à cœur de défendre ce qui nous entoure, en parallèle de la cause des femmes. Pour nous raconter son parcours et ses doutes, ses questionnements, elle prend comme point de départ les carnets que sa mère lui a légués à son décès. Des carnets vierges. Quel est le sens de cet héritage ? Trouve ta voix/voie ma fille. Assurément, chacun sortira grandi de cette lecture qu’il faut mettre entre toutes les mains.