Jeunesse

Anne Lanoë

Le Ciel est la limite

photo libraire

Chronique de Cécile Babois

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Mutique, Samuel Rivière débarque à Rio pour les vacances. Il n’y va pas de bonne grâce, mais pour participer, avec d’autres adolescents, à un programme de revégétalisation d’une favela. Il est accueilli chez Hélio, un ami de son grand-père, avec d’autres adolescents cabossés par la vie, comme lui, pour participer à un projet commun et apprendre à se reconstruire. Mais Samuel est sceptique et en colère. Égoïste, il n’a aucune envie de faire des efforts et surtout pas de remuer le passé. Pourtant, bien malgré lui, il va, au fil des rencontres, prendre conscience des choses et découvrir des éléments sur sa famille et sur le passé de celle-ci. Même s’il sait qu’il gardera des cicatrices indélébiles, il reprendra pied petit à petit. Anne Lanoë instille des détails sur l’histoire de Samuel, à l’instar du cheminement de son personnage vers une forme de rédemption. Tout dans ce roman est mesuré. Les adolescents qu’on y croise ne sont ni lisses ni parfaits, ils sont pétris de défauts, de doutes et d’espoirs.

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