La Femme de pouvoir

Paris, 1973. Simon vient d’intégrer la Police et plus particulièrement la Brigade mondaine, ce qu’il voulait absolument. Car Simon s’est mis une idée en tête : découvrir la vérité sur le meurtre de sa mère, vingt-deux ans plus tôt. À la suite de l’assassinat d’une prostituée dont l’enquête est trop vite classée, il remonte le fil et découvre d’autres meurtres plus anciens non résolus. Avec lui, on découvre un monde de corruption où pouvoir politique, police et milieu de la nuit sont étroitement imbriqués. Trop même. Ce formidable roman noir nous plonge dans le Paris de la fin de la présidence de Georges Pompidou et nous fait rencontrer un personnage étonnant, la Rouquine, une maquerelle toute-puissante. Dans son bordel de luxe, on croise nombre de personnes influentes, jusqu’aux plus hautes strates de l’État. Simon est impétueux et inflexible. Sa route croise celle de la Rouquine : il découvre à travers elle un univers fait de manipulations, coups bas et règlements de comptes.