Enfant solitaire et fragile, doux et rêveur, Yann s’est engagé dans l’armée avec « l’espoir de voir autre chose, des pays et des gens inconnus ». En 1952, à seulement 18 ans, il est envoyé en Indochine. Grièvement blessé, il est soigné à Hanoï. Pendant sa convalescence, presque par hasard (d’aucuns verront là un signe du destin), il fait la connaissance de Mai, jeune Vietnamienne volontaire à l’hôpital. Peu à peu, ils se parlent, se découvrent et s’aiment. Avant d’être renvoyé sur le front, au cours d’une unique journée de bonheur, Yann épouse Mai et lui promet de revenir bientôt pour l’emmener à Belle-Île. Mais c’est à Diên Biên Phu que Yann a été parachuté et les horreurs de la guerre vont saccager ce bonheur à peine éclos. La magie de L’Ombre douce opère dès les premières lignes grâce à la beauté et à la diversité des images, et à la poésie de la langue. Derrière la pureté des personnages et de leurs sentiments, balayée par la fureur de la guerre et des hommes, on devine un monde finissant dont les échos donnent une profondeur émouvante à l’histoire.
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