Littérature étrangère
Rassembler, éditer
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Sindiwe Magona
Mère à Mère
Traduit de l'anglais par Sarah Davies Cordova
Mémoire d'encrier
17/05/2024
304 pages, 13 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon) -
❤ Lu et conseillé par
1 libraire(s)
- Céline Dereims de Les yeux qui pétillent (Valenciennes)
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Ouanessa Younsi
Soigner, aimer
Mémoire d'encrier
16/02/2024
156 pages, 12 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon)
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Joshua Whitehead
Jonny Appleseed
Traduit de l'anglais par Arianne Des Rochers
Mémoire d'encrier
17/05/2024
336 pages, 13 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon) -
❤ Lu et conseillé par
3 libraire(s)
- Audrey Andriot de Jonas (Paris)
- Quentin Franchi de La Comédie humaine (Avignon)
- Didier Devillaz de des Pertuis (Saint-Pierre-d’Oléron)
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Rodney Saint-Eloi , Yara El-Ghadban
Les racistes n'ont jamais vu la mer
Mémoire d'encrier
23/08/2024
424 pages, 13 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon) -
❤ Lu et conseillé par
3 libraire(s)
- Novelenn Louise de Agora (La Roche-sur-Yon)
- Margot Bonvallet de Passages (Lyon)
- Céline Dereims de Les yeux qui pétillent (Valenciennes)
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Norma Dunning
Annie Muktuk et autres histoires
Traduit de l'anglais par Daniel Grenier
Mémoire d'encrier
02/02/2024
12 €
-
Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon) -
❤ Lu et conseillé par
1 libraire(s)
- Élodie Leconte de de Paris (Saint-Étienne)
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Felwine Sarr
105 rue Carnot
Mémoire d'encrier
18/10/2024
80 pages, 13 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon) -
❤ Lu et conseillé par
1 libraire(s)
- Charles-Henri Bradier de L'Écritoire (Semur-en-Auxois)
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Yara El-Ghadban
L'Ombre de l'olivier
Mémoire d'encrier
23/08/2024
300 pages, 13 €
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Dossier de
Sarah Gastel
Librairie Adrienne (Lyon)
✒ Sarah Gastel
(Librairie Adrienne Lyon)
Penser l’autre et penser autrement. Depuis plus de vingt ans, les éditions Mémoire d’encrier façonnent un précieux catalogue sous le signe de l’altérité. Focus sur leur collection poche « Legba » à la rencontre d’une romancière sud-africaine, d’un romancier autochtone du Canada, d’un auteur sénégalais et d’une autrice d’origine palestinienne.
Rassembler, éditer, tel pourrait être le cri de ralliement (pour reprendre le titre du livre délicat de Ouanessa Younsi, Soigner, aimer) des deux infatigables passeurs que sont Rodney Saint-Eloi et Yara El-Ghadban. Les deux co-auteurs du livre Les racistes n’ont jamais vu la mer (dialogue lumineux entre deux écrivains confrontés au racisme) recueillent et réunissent au sein de la maison d’édition des voix, souvent muselées, qui racontent un monde pluriel. Des imaginaires de continents différents célébrant la diversité désormais accessibles au format poche grâce à la collection « Legba ». Dieu du panthéon vaudou, Legba, dieu des écrivains, symbolise « le passage du visible à l’invisible, de l’humain aux mystères ». Nul doute qu’en sa compagnie le lecteur cheminera avec curiosité à travers des territoires narratifs peut-être inhabituels mais beaucoup plus proches qu’il ne le pense. Et une fois la barrière franchie, le royaume de l’enfance s’ouvre avec L’Ombre de l’olivier et 105 rue Carnot. Dans le premier texte, Yara El-Ghadban donne la parole à Yuryur, une jeune Palestinienne de presque 10 ans qui vit en exil avec sa famille à Dubaï. Si l’ombre de la guerre n’est jamais loin, les scènes de la vie quotidienne, l’ami imaginaire qu’est l’Oiseau et la langue simple et joyeuse en font un roman tendre sur la jeunesse avec laquelle décide de renouer également Felwine Sarr. L’universitaire, auteur d’une œuvre clef sur l’Afrique contemporaine, éclaire, dans ce recueil de nouvelles, ce qu’est grandir dans un Sénégal urbain. Ces récits travaillés par l’oralité, immortalisant des personnages émouvant par leur vérité, retranscrivent la tendresse et le rêve propres à cet âge. Avec Jonny Appleseed, premier roman queer remarquable, fiévreux et radical, Joshua Whitehead, membre des Premières Nations du Canada, met en scène un narrateur éponyme, travailleur du sexe, qui se prépare à retourner dans la réserve qu’il a quittée pour assister aux funérailles de son beau-père. Ressurgissent alors les souvenirs familiaux, dans un besoin impérieux de se rappeler ce qui fait de lui un NDN (acronyme formé des trois consonnes du mot « Indien » utilisé par les peuples autochtones pour se désigner eux-mêmes) et les épreuves traversées (violences racistes et sexuelles). Enfin, grand roman de l’apartheid, Mère à mère de Sindiwe Magora imagine la lettre que la mère d’un jeune meurtrier noir écrit à la mère de la victime blanche. Un classique incontournable du catalogue.