Jeunesse

Uwe Ommer

Histoires d’enfants des cinq continents

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photo libraire

Chronique de Aurélia Magalhaes

Bibliothèque/Médiathèque Jean Cocteau (Massy)

« Malgré nos différences vestimentaires, religieuses, ou d’origine, nous sommes extrêmement similaires »

PAGE : Quand vous avez commencé à recueillir ces témoignages et photos de famille, il y a plus de cinq ans, pensiez-vous en faire un livre ?

Uwe Ommer : L’idée est venue plus tard. Le projet des 1 000 Familles est parti de l’idée de photographier et d’interviewer des familles du monde entier, avec l’objectif d’exposer ces photos en extérieur afin de les rendre accessibles gratuitement au plus grand nombre. Et ainsi, de démontrer que, malgré nos différences vestimentaires, religieuses, ou d’origine, nous sommes extrêmement similaires, nous avons les mêmes soucis, les mêmes joies, les mêmes espoirs pour l’avenir, ce qui devrait nous encourager à nous entendre bien mieux que ce qui est le cas actuellement.

 

P. : Vous avez déjà réalisé des livres avec vos photos, pourquoi en faire un à destination des enfants ?

U. O. : Je pense qu’il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants ces mêmes valeurs que j’essaie de « transmettre » à travers ce projet.

 

P. : Cet ouvrage a une forme singulière par rapport aux documentaires traditionnels : c’est un atlas avec des renseignements factuels, mais aussi un reportage autour du monde avec une part de subjectivité. Comment le définiriez-vous ?

U. O. : J’ai voulu un livre qui présente sur chaque page une découverte pour les enfants : un fruit, un billet, une école, un animal, un moyen de transport etc. J’aimerais beaucoup que les jeunes lecteurs puissent se l’approprier comme un ouvrage complet et attractif, qu’ils aient plaisir à feuilleter leur livre, le poser, y revenir, s’identifier… Un peu comme ils le feraient avec un album de famille grandeur nature, un album de famille à la taille du monde !

 

P. : Pensez-vous que le côté vivant de cet ouvrage encouragera les enfants d’ici à s’ouvrir sur les enfants d’ailleurs ?

U. O. : Je l’espère de tout cœur. C’est un peu l’idée de mes projets autour des familles.

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